Conversation inopinée avec François FILLON
Dimanche soir, 19 heures 30, rue de Bellechasse, François FILLON, revenait de week-end. Il discutait avec son chauffeur et ses gardes du corps. Roland VEUILLET qui courait depuis le matin (90e tour, environ 72 km) est allé à sa rencontre :
« Bonsoir Monsieur FILLON. »
« Bonsoir Monsieur... » (poignée de mains)
« Dites moi, les Avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne s’appliquent pas dans l’Education Nationale ? »
« Mais il y a eu un arrangement je crois ? »
« Non ! Il n’ y a pas d’arrangement, et je suis toujours à Lyon. Par contre le CSFP n’a pas retenu les motifs contre moi et a demandé l’annulation de la sanction. Ça fait déjà trois semaines. »
« Trois semaines, c’est peu pour une administration, vous le comprenez bien, il faut un peu plus de temps... »
« Ça fait pourtant deux ans que je suis à Lyon, sans raison. »
« Attendez un peu... Bonsoir Monsieur. »
« Bonsoir Monsieur FILLON ».
10e ARBITRAIRTHON, premier jour : Dimanche 13 février, 90 km.
Ce matin à 10 heures, Roland VEUILLET a engagé un nouvel Arbitrairathon.
Il court autour du ministère de l’ Education Nationale, pour exiger l’application de l’Avis, prononcé par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique. Cette instance vient de se prononcer pour l’ annulation de toutes formes de sanctions, car les faits qui lui sont reprochés ne sont pas établis.
Le CSFP a dit la Loi, mais le ministère de l’ Education Nationale fait la sourde oreill e. En effet, depuis deux ans il impose à Roland VEUILLET, syndicaliste, une très lourde sanction pour sa participation à la grève des surveillants de janvier 2003, pour son refus de faire remplacer les grévistes par des élèves en situation précaire.
Roland court pour protester contre ce mutisme. Il courra autour du ministère pendant toutes les vacances de février soit 1000 km, qui s’ajouteront aux 6500 qu’il a déjà effectués depuis septembre 2003, contre l’ arbitraire et la répression anti-syndicale.
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