La France qui bosse et celle qui bulle

octobre 2004

Le proviseur du Lycée Dhuoda, le briseur de grève évoque ses malheurs, se plaint de sa vie professionnelle misérable ; après avoir produit des faux en écriture contre Roland Veuillet, le voilà qui raconte de vraies conneries !

N°157 page 114, par D. I.

Salaire de proviseur, horaires de cadre

A la mi-août, le lycée Dhuoda à Nîmes était désert. Enfin presque : seul dans l’établissement (1500 élèves), Georges De Haro préparait déjà la rentrée. Car le métier de proviseur, question horaires, n’a rien à voir avec celui de prof. Seulement quatre ou cinq semaines de vacances par an et le reste du temps, présence de 7 heures 30 à 20 heures pour gérer les plannings, présider les réunions, résoudre tous les problème quotidiens qui remontent inévitablement vers lui... Tel est l’agenda de ce barbu de 51 ans, payé autour de 4500 euros net par mois (sur 12 mois), le maximum de la grille, soit deux fois moins qu’un cadre du privé au même niveau de responsabilités. Il est sur le pont du dimanche soir (quand les internes arrivent) au samedi soir.


Georges, comment produisais-tu tes faux en écriture pour casser la grève en 2003 ? Zélé serviteur du CAPITAL, comment bafouais-tu le droit de grève ? Hein Georges, réponds nous, donne nous ta recette ! Tes copains du MEDEF attendent, la bave aux lèvres. Et tu es syndicaliste, cétivrai ? [1]

Tu es plus à l’aise à la rubrique "La France qui bosse et celle qui bulle", page 114, de la revue CAPITAL. Ben mon cochon, t’as pas honte. Et pis, moi j’dis que plusqu’on raconte qu’on bosse comme un dingue (quelle vertu !), plusqu’on passe son temps en petits fours, blabla, réunions fumeuses et ronds d’jambe. Et toc, Ubu.


CAPITAL et De Haro le briseur de grève

Roland Veuillet commente (14 octobre 2004, cpe on line)

"Oui, il s’ agit bien du proto briseur de grève, et faussaire, celui de Nîmes.

J’ avais vu l’ article et je n’ en aurais pas fait un cas, tant je trouve grotesque qu’un "homme de goche" s’ affiche dans un canard aussi réac, avec en titre "la France qui bosse et celle qui bulle".

Quand on a aussi peu de scrupule à manier le double langage, il faut au moins être honnête et ne pas bluffer : George deharo ment lorsqu’ il dit commencer son service le dimanche soir, car cette tache est partagée par tous les personnels logés du lycée soit dix personnes. Gdh intervient donc une fois toute les dix semaines, comme chaque cpe
(ceux qui bossent, ceux qui bullent...).

Les samedis, il les partage son avec les deux adjoints, donc il travaille un samedi sur trois, comme les CPE (la france qui bosse, celle qui bulle...).

Pécaire, il ne touche que 4500 euros, oubliant au passage le super appartement de 195 m2 + immense terrasse, gratos(le mien était de 75 m2...) "la France qui.. ". Plus les primes pour l’ internat dans lequel il ne met jamais les pieds (la France qui...)
etc.. etc..

Par contre je trouve que Capital a oublié de mentionner qu’il agissait en bénévole pour le cassage des syndicalistes et des grévistes, et que ça, d’ un point de vue patronal ca mérite bien une grosse prime... comme dans le privé."


[1Le proviseur de Haro est une figure nationale d’un grand syndicat des personnels de direction, le SNPDEN, dont il est le responsable académique...

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