Faire appliquer l’avis de la Commission de Recours du CSFPE

dimanche 11 février 2007

La FSU et le SNES expriment leur inquiétude devant la dégradation de l’état de santé de Roland Veuillet qui a été hospitalisé hier. Le gouvernement doit en prendre la mesure et faire sans tarder les gestes nécessaires.

Le ministère de l’Éducation Nationale ne peut pas se contenter de s’en tenir à la position qu’il tient depuis maintenant 4 ans en répondant, comme à l’époque, qu’une éventuelle demande de mutation de R. Veuillet serait examinée avec attention. Ce que demande Roland Veuillet avec constance depuis 4 ans n’est pas de participer au mouvement mais l’annulation de la sanction qui l’a injustement frappé (mutation d’office).

Le ministère en rajoute encore dans la provocation en affirmant dans un communiqué publié mercredi dernier qu’en n’acceptant pas la sanction Roland Veuillet se rendrait coupable d’abandon de poste. Or depuis 4 ans des éléments importants sont intervenus en faveur de Roland Veuillet : la Commission de Recours du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État s’est prononcée pour l’annulation de la mutation d’office et les réquisitions du commissaire du gouvernement devant la Cour d’Appel allaient très clairement dans le sens des positions défendues par Roland Veuillet.

Le secrétaire général de la FSU a écrit dès jeudi au Premier Ministre pour que, premier responsable de la fonction publique, il fasse appliquer l’avis de la Commission de Recours du CSFPE. Le SNES et la FSU se sont également adressés oralement au cabinet du ministre de l’Éducation nationale et à celui de la Fonction Publique. Aujourd’hui rien ne semble avoir bougé. En ne répondant pas de manière urgente le gouvernement prendrait une lourde responsabilité envers un de ses agents qui réclame que justice lui soit rendue.

Paris le 11 février 2007

mis en ligne par Gilles Frapper

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