Pour la solidarité
Cinquante-sept jours
de grève de la faim et... Rien ! Roland Veuillet, un conseiller d’éducation qui proteste contre sa mutation autoritaire de Nîmes à Lyon après les grèves de 2003, a cessé son jeûne pour éviter toute séquelle irréversible. Le ministre de l’Éducation, Gilles de Robien, lui a proposé une affectation dans l’académie de son choix (ce qu’il pouvait obtenir de son propre chef). « Une offre de Gascon » pour Roland Veuillet, qui demande, comme le recommande le Conseil supérieur de la fonction publique, l’annulation de la sanction. Veuillet est un syndicaliste qui dérange. Pour le faire taire, le ministre n’a pas hésité à le placer en hôpital psychiatrique au motif qu’il refusait tout « traitement psychotrope pouvant permettre une pacification interne et une atténuation de ses revendications reproductives » (sic). Une décision aux relents staliniens, récusée par les médecins. Aujourd’hui, Roland Veuillet tient à être réhabilité et voudrait que l’on retienne son message : « Ne pas se résigner face à l’arbitraire ! »
Jérémie Marais
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