Dernier ajout – mardi 6 janvier 2015.

Roland Veuillet, conseiller principal d’éducation (CPE) du lycée Dhuoda de Nîmes, a refusé en février 2003 de faire remplacer les surveillants grévistes par des élèves majeurs. Les raisons :
- il était lui-même gréviste ;
- son proviseur, Deharo, a refusé de lui transmettre un ordre écrit, ordre nécessaire lorsqu’il y a « réquisition » de personnel.

Roland Veuillet est un militant syndicaliste qui dérange. Cette affaire est trop belle pour sa hiérarchie. Ils cherchent à le coincer et pensent avoir la solution.

Après avoir été mis à pied à la demande du proviseur Deharo, il est passé en conseil disciplinaire paritaire. Les membres, représentants des personnels CPE et de l’administration de l’académie de Montpellier, n’ont voté ni relaxe, ni sanction. Le recteur Marois a donc décidé par lui même une haute sanction : Roland Veuillet a été muté d’office à Lyon pour la rentrée 2003, à plus de trois cents kilomètres de sa famille, ami-es, etc.

Depuis, Roland Veuillet, militant à SUD Éducation, et son comité de soutien luttent pour la levée de la sanction et l’ouverture d’une enquête administrative établissant les faits.

Le dossier complet produit toute les pièces nécessaires à la compréhension de cette cabale. Des faux en écritures rédigés par Deharo et Marois sont produits.
Ce dossier explique pourquoi Roland a essayé d’attirer l’attention médiatique en courant des arbitrairathons. Il a ainsi parcouru plus de seize mille kilomètres d’août 2003 à décembre 2006 pendant ses vacances scolaires.

Roland demande l’ouverture d’une enquête administrative pour faire la lumière sur cette affaire, et les agissements du proviseur Deharo, du recteur Marois et des ministres Ferry, Fillon et de Robien.

Il a entamé une première grève de la faim à la rentrée 2004 dans le but d’obtenir l’ouverture d’une enquête administrative, mais il n’a obtenu qu’une médiation, aux conséquences douloureuses : le médiateur J. Simon conclut à l’opposé de l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique.

Cette « juridiction » nationale, composée de représentants de l’État et des syndicats (chacun pour moitié), après étude du dossier et écoute des défenseurs de l’Administration (contre Roland) et de Roland, conclue à la levée de la sanction le 25 janvier 2005 !

Roland a obtenu gain de cause. L’espoir que justice soit rendue était grand. Néanmois, le ministère de l’éducation nationale refuse toujours d’appliquer l’avis qui demande la levée de la sanction !

Après avoir saisi le tribunal administratif (TA), et malgré les conclusions du commissaire du gouvernement en octobre 2006, le TA n’a pas accédé aux requêtes. Notons que le commissaire du Gouvernement ne représente pas les intérêts de Roland Veuillet. Il agit comme magistrat, indépendant. Malgré ses conclusions, le juge du TA maintient la sanction car il juge sur la forme (tampons administratifs présents, démarche normale dans le Code Administratif) et non sur le fond de l’affaire (faux en écriture, cabale, répression antisyndicale).

Roland Veuillet, devant cette injustice, a débuté une grève de la faim le 24 décembre 2007 devant le TA de Lyon.

Le ministre de Robien refuse de réagir.

Roland vient d’être hospitalisé au 50e jour de jeûne mais poursuit sa grève de la faim. Le préfet a demandé son internement en hôpital psychiatrique le 14 janvier !

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[1Les faits reprochés ont été considérés sans fondement par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique, ainsi que par le Commissaire du Gouvernement de Lyon.
Une Enquête Administrative a été demandée, le Ministère refuse de la diligenter.



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