Le recteur Nique entrave Roland et le droit syndical

lundi 16 janvier 2006

Nous découvrons qu’en février 2005 le recteur NIQUE a diffusé aux principaux/proviseurs une interdiction de présence dans les bahuts pour Roland Veuillet. Il lui dénie le droit d’exercer son mandat syndical dans les établissements du Languedoc-Roussilon. La cabale continue... Stoppons-la !

La triple sanction

Christian NIQUE, le nouveau recteur de Montpellier, a adressé aux personnels de direction une note pour leur demander de m’interdire l’accès des établissements scolaires.

Cette consigne est parfaitement illégale, du fait que je suis mandaté par mon organisation SUD-éducation, mandat syndical reconnu par le ministère puisqu’il m’accorde une décharge horaire de 25%, (dans le cadre de la circulaire de 82-447 du 28 mai 1982, définissant l’exercice du droit syndical dans l’ Education Nationale). Or le recteur NIQUE sait très bien que la dite circulaire prévoit par exemple que l’affichage syndical soit effectué par les déchargés, mais il appelle quant même les chefs d’établissements à enfreindre la loi, au risque de créer des incidents.

Cette note du recteur NIQUE démontre une fois de plus que la sanction dont je suis l’objet est une cabale montée de toutes pièces. En effet, cette note a été écrite quelques jours seulement après que le Conseil Supérieur de la Fonction Publique se soit prononcé en janvier 2005 : « pour l’annulation de cette sanction » car « les faits reprochés à Monsieur VEUILLET ne sont pas établis ». De fait on constate surtout que l’objectif premier du recteur NIQUE est d’empêcher que l’avis du CSFP soit connu par les personnels de l’Éducation Nationale. (Un avis qui désavoue de façon cinglante son prédécesseur, le recteur Marois et le proviseur de choc Deharo)

Pire, il suggère de créer des incidents et il promet de couvrir tout dérapage : « en cas de problème », écrit-il « je vous apporte bien entendu mon soutien »... Comme Marois avait couvert les actes violents du nervis Deharo, contre les grévistes en 2003.

Les sanctions s’accumulent :

  1. muté arbitrairement de Nîmes à Lyon en 2003, pour fait de grève ;
  2. affecté sur un poste inexistant dans le Rhône, (TZR remplaçant mais sans remplacement) depuis trois ans ;
  3. proscrit illégalement de Septimania [1], par le fait du Prince.

Il s’agit bien d’une triple sanction, significative des méthodes que peut employer une administration pour faire céder quelqu’un qui refuse de se taire, et qui refuse de résigner face à l’injustice. Contre quelqu’un qui continue d’affirmer haut et fort, que cette affaire est une cabale montée de toutes pièces pour casser la grève des surveillants qui se battaient en 2003, pour le maintien de leur statut.

Roland VEUILLET


[1Septimania : c’est le nouveau nom de Région Languedoc-Roussillon

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