La grève de la faim est terminée, mais Robien a tombé le masque, et la lutte continue

lundi 19 février 2007

Nous avons appris que Roland Veuillet avait terminé sa grève de la faim
au matin du 57e jour car il se trouvait dans un état d’affaiblissement
extrême. Cette décision personnelle est celle de la raison, face à la
folie de Gilles de Robien. Ce ministre est en effet capable de laisser
mourir un Homme, fonctionnaire du ministère dont il a la charge, pour
éviter d’avoir à assumer les bas agissements qui ont eu lieu au lycée
Dhuoda (faux en écriture du proviseur De Haro, couvert par le recteur
Marois). Gilles de Robien ne sort pas gagnant du bras de fer de la grève
de la faim : nous sommes des millions, maintenant, à connaître son vrai
visage, celui de l’inhumanité et du mépris. Son attitude est absolument
indigne de la fonction qu’il occupe.

Nous manifestons notre inquiétude au sujet de la santé de Roland
Veuillet, qui reste très délicate, lors de cette phase de réalimentation
progressive. Nous avons respecté le choix de Roland Veuillet d’entamer
cette grève de la faim. Nous respectons aujourd’hui son choix de
l’arrêter. Le comité de soutien oeuvre depuis 2004 à la satisfaction des
revendications de Roland Veuillet, et il continuera sa lutte tant qu’il
le faudra.

Des procédures juridiques ont été engagées avec des avocats en vue d’un
dépôt de plainte avec constitution partie civile en début de semaine
prochaine. Nous rappelons qu’entre le mercredi 13 février et le jeudi 14
février, Roland a été hospitalisé d’office, contre sa volonté, à
l’hôpital psychiatrique du Vinatier, alors qu’il ne souffrait d’aucun
trouble mental. Cette pratique, digne des pires régimes, ne pourra rester
impunie.

La lutte de Roland ne s’arrêtera pas aujourd’hui, bien au contraire, les
mobilisations se poursuivent, les soutiens à Roland se multiplient. Ils
vont d’Olivier Besancenot (LCR) à Jean LASSALLE (député UDF) en passant
par Mouloud AOUNIT (militant des droits de l’Homme), José BOVÉ et bien
d’autres. Ainsi une manifestation aura lieu demain lors de la venue de
Robien à Marseille. Sur Lyon des actions et un rassemblement auront lieu
lors du dépôt de plainte.

Pour ne pas être totalement discrédité, Robien doit répondre positivement
à la
demande de l’intersyndicale :
l’avis du
Conseil Supérieur de la Fonction Publique doit être appliqué, et donc toute
forme de
sanction à l’encontre de Roland Veuillet doit être annulée. Robien doit également ouvrir une véritable enquête administrative
contradictoire
avec procés verbaux des auditions. Pendant celle-ci, la
sanction, si elle n’est pas directement annulée, doit au moins être suspendue.

Si Robien persistait dans son refus, tout le pays saurait, grâce à Roland
Veuillet, ce que cache cette obstination : son choix de sacrifier un
militant syndical intègre pour mieux protéger une hiérarchie coupable.

Le comité de soutien

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